Barembach - OL : 3 - 1 (31-29, 25-20, 22-25, 25-15) |
le 03/04/2006 |
Stade : très bien équipé ; Spectateurs : 2 d’après la police, 26 selon les organisateurs
Arbitres : très gentils et tolérants
La nalyse :
Barembach, au fond de la vallée avant Schirmeck à gauche…le nom sonne comme une menace et évoque craintes et mystères pour qui s’est déjà aventuré au-delà de Molsheim. Mais faisant fi de toute peur, vos serviteurs ont pris leur courage à deux mains et leurs voitures pour se rendre dans cette contrée hostile et lointaine où il pleut, paraît-il, autant que troll qui pisse…
Heureusement, notre arrivée se fait dans l’indifférence générale. Seuls quelques jeunes indigènes sont présents dans la salle et ce qu’on découvre ne nous dit rien qui vaille… c’est jeune et déjà ça tape comme des bûcherons ! On arrive a se faire indiquer les vestiaires, on se change et c’est la peur au ventre qu’on tente de s’échauffer. Mais très vite des joueurs arrivent, on enterre nos préjugés et on se relaxe : point de gros barbus avec des chemises à carreaux… Nos adversaires ne sont pas des orques vosgiens, bien au contraire puisque la majorité sont des joueuses fort aimables et sympathiques. Ouf, on a eu chaud !
Les gens sont détendus, on rigole, on nous demande environ 8 fois d’où on vient, ce qu’on fait et pourquoi Objectif Lune ?!! Un joueur porte même un pull « Objectif Tintin ». Bon on est pas vraiment tintinophiles mais ça fait plaisir quand même, hein !
Le match peut démarrer et va très vite devenir haletant à l’image d’un 1er set disputé et qui n’en finit plus : après plusieurs occasions manquées, on le cède 31 à 29…Le buzzer résonne, il est temps d’y retourner ! On perd encore 25-20 mais s’est vraiment plaisant. Suit le 3e set, dernière chance de faire honneur au splendide tableau d’affichage électronique. On s’arrache, certain sur le banc, d’autres sur le terrain, pour maintenir l’espoir et revenir dans le match (22-25 pour nous).
Après quelques petits changements technico-sexistes, l’équipe adverse ne comporte plus que 2 filles et hasard ou pas, nous lamine 25-15…Mais l’essentiel n’était pas là et le petit pot offert par nos hôtes ne faisait que confirmer une chose : c’est au fond de cette vallée de convivialité, autour d’un match-plaisir, que nous l’avions enfin trouvé, ce fameux « esprit loisir »…
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Notre photo AFP : l'équipe OL roucoule de plaisir |
Les gars d’en face :
C’est un collectif bien huilé malgré l’âge moyen avancé, avec une majorité de femmes. Pour un peu on se serait cru au musée Grévin de statues vivantes…L’équipe est composée de sosies de gens connus et si vous avez envie de les rencontrer ne ratez pas le match retour : Pierre Richard, Richard Gere, un peu de Lambert Wilson et même Jean-Luc Ettori ! (comment ça c’est qui ? ! tapez voir sur Google et vous verrez bien !) Pour les joueuses, désolé, faudra trouver vous-même !
Ils ont dit :
« On a peut être le sosie de Pierre Richard , mais au niveau des femmes on a pas la sosie d’Adriana Karembeu… » Thierry Koch Wilson
« MMmh…est….bon.. euh ga-…eau » Arnaud, la bouche pleine
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